Muta cherchant Lénore...

*Vous vous avancez vers Muta pour en savoir plus*

...
- Salut ! Kestuveu ? Connaitre mon histoire ? Bah tu vas pas te
fatiguer, j'ai 12 ans alors ç'pa bien long !
...
- Bon comme tu veux, si tu veux tout savoir...

*fouille, fouille, fouille dans son slip*

...
- Ah ! Les voila ! Tu tombes bien je les retrouve une fois sur deux
en ce moment ! Les poils qui poussent...
...
- Hein ? Comment ça c'est pas une histoire ? Mais si ! C'est même
mieux que ça ! C'est un pouème !
...
- Un POU-EME ! Une histoire avec des mots qui riment ! Qui RI-MENT !
Ouais voila qui se ressemble... Bah c'est ça un pouème !
...
- Comment ça se fait que j'écrive comme ça ? Bah pasque ch'uis un
Pouète ! Mais lit-les, mes pouèmes... Tu m'diras ce que t'en pense !


*Vous commencez votre lecture*


Né 3 fois

Depuis ce jour de renaissance, errant, j’ai faim, mais en silence,
Je cherche en vain la connaissance, dans ce monde peint dans la
souffrance,

Après une fouille méticuleuse, d’un container en cet enfer,
Je n’ai trouvé qu’un peu de terre, et une feuille de papier
crasseuse,

Sur cette feuille était inscrit, en caractères manuscrits,
Ces quelques mots que je vous lis, d’un certain Edgar Poe,

[…]Dans l’ombre regardant, je me tins longtemps à douter, m’étonner
et craindre,
À rêver des rêves qu’aucun mortel n’avait osé rêver encore;
Mais le silence ne se rompit point et la quiétude ne donna de signe :
Et le seul mot qui se dit, fut le mot chuchoté: « Lénore » […]

Et ainsi j’ai répété, « Lénore »… la tête basse, sur mon trésor,
De longues heures, de longs jours et des mois encore, je chercherais
« Lénore ».





Trouvaille inespérée !

Durant ma quête pour trouver « Lénore », en crochetant un
coffre-fort,
J’ai découvert une chose étrange, ronde, brillante, mais pas en or,

Cet objet si atypique, orné d’une flèche et d’un grand « N »,
Qui bouge, tourne, quant on l’astique, me ravive, atténue ma peine,

« Lénore » n’est toujours pas là, mais cet objet est aussi précieux,
Que cet écrit d’Egdar Poe, qui est un trésor à mes yeux,

Peut-être, d’ailleurs, peut-il m’aider ? Ce bout de métal poli,
M’aider dans la quête de ma vie, à chercher celle que je veux
trouver…

Mais, hélas, je ne peux pas le savoir, l’apprendre ou le deviner,
Car, à cette heure-ci, je ne peux m’éclairer, ni de mes yeux gris,
ni de la nuit noire.